jueves, diciembre 14, 2006

Un besoin étrange m’envahit depuis quelques jours. Celui de parler. Je ressens l’urgence de manifester mon point de vue dans un chaos qui ne l’apprécierait pas forcément. J’ai quelque chose à dire, un message important à partager.
J’ai décidé d’écrire. Ecrire pour créer. écrire comme on pleure, écrire pour continuer. Ecrire serait une façon de profiter de la tristesse. Ecrire serait une façon de sublimer les sentiments pénibles:
J’ai toujours cru qu’une différence de nature distinguait l’amour de l’amitié. Tandis que l’amitié se caractérisait par l’honnêteté, la fidélité, le partage, la complicité, les points communs, les confidences, les secrets, les souvenirs etc., l’amour restait flou et indéfinissable.
En réalité, l’amour et l’amitié sont très proches et de divers points communs les rapprochent. Car une relation amoureuse réussie se base sur les principes généraux directeurs de toute relation amicale (fidélité, honnêteté, dialogue, complicité…) avec une différence légère mais fondamentale caractéristique de l’amour : l’attirance physique qui existe entre les amoureux véritables: la « chimie ».
Toute relation est un projet. Ce projet se prépare et se réalise – peut-être- à deux. Deux personnes se rencontrent, se regardent, se draguent, se sourient et décident parfois de construire un truc en commun. Elles se parlent alors, rêvent, planifient, prévoient et investissent.Dans tout couple, chacun investit de son coté et se fait une projection fictive et virtuelle d’un avenir éventuel à deux. Mais il y a toujours un des deux qui donne plus, ressent plus, pense plus, offre plus, sacrifie plus. Car l’équilibre dans un projet pareil est quasiment impossible. Et le déséquilibre, bien sur, toxique.
Etant un projet, une relation amoureuse peut aussi bien réussir qu’échouer. Et le plus souvent, elle échoue. Parce qu’il est très difficile de trouver la bonne personne, au bon moment et rechercher exactement la même chose. Un problème se pose : quand une relation prend fin, lequel des deux est-il le perdant ? Qui gagne ? Peuvent-ils tous les deux gagner ? Perdre ?

Etre optimiste quand tout va mal serait être totalement naïf ou absurde.
Je suis sensible mais forte.

Mensonge ou vérité,
ces décisions sont difficiles à prendre. Car au bout de chaque route paisible, il y a un carrefour. Tout carrefour suppose un choix. Et tout choix suppose renonciation. Les choix font souvent peur. Car si l’on opte pour une chose, on en délaisse une autre. Et il n’est pas souvent facile de se détacher d’une chose, banale soit-elle.

Je ne le crois pas , mais tu me dit :
Alors laisse moi tranquille… Et vis ta vie ! Tu veux « bien » ?
Mais...


Toi tu crois tout savoir…
Je te vois grandir entre tes amis. Ces garçons qui t’aiment et avec qui tu passes des nuits blanches à rigoler. Vous m’empêchez souvent de dormir. Mais je ne dis rien…


Je veux te revoir. Te détester. Presque. Prétendre ne t’avoir pas vu. Retenir mes larmes. Me détester. Penser à tes défauts. Mais aussi à tes qualités. Me souvenir. Partir de mon coté. Entendre ta voix qui me rappelle. Continuer le chemin. Ne pas me retourner. Une façon de gagner. Penser à toi. Et à tous les autres. Douter de mes sentiments. Douter de la faculté de ressentir.

Sourire à la pensée d’être immunisé… de la vie.

La seule question qui vient à l’esprit est la suivante : Pourquoi maintenant ?


Et je sais cela puis malheureusement, surgirai un p’tit moment de faiblesse qui vient tout gâcher. Un p’tit moment irréfléchi, tout p’tit, mais aux conséquences très graves. On envoie un message d’autrefois, un message qui dit « où es-tu ? », « tu me manques », « j’ai besoin de toi ».

j'ai souhaité,
mais car je suis fort et fierté
je dirai à toi
« je t’ai déjà oublié ».
Je ne le garantis pas,
mais..

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